Le Very-high-bit-rate digital subscriber line ou VDSL n’est autre que la dernière génération de l’ADSL. Le VDSL utilise également le réseau de fil de cuivre mais étant sa version améliorée, il offre une belle augmentation du débit par rapport à son prédecesseur si la ligne se trouve être éligible.
Grâce à cette technologie, les internautes peuvent bénéficier d’une navigation plus fluide que celle proposée par l’ADSL. En effet, le VDSL peut proposer des débits pouvant atteindre jusqu’à 50 mégabits par seconde.
Le développement du VDSL
Le développement de cette technologie peut s’accompagner de contraintes physiques, puisque en effet, l’emplacement de l’internaute ne doit pas dépasser une longueur d’un kilomètre de la ligne de cuivre à laquelle il est raccordé. Dans le cas contraire, la vitesse déployée par le réseau restera la même que celle de l’ADSL 2+.
Pour profiter du VDSL, aucune intervention spéciale à votre domicile ne sera exigée car il suffit juste de posséder une box compatible VDSL.
Le mode de fonctionnement du VDSL
Cette technologie de réseau peut très bien être utilisée dans un immeuble, des hôtels, des hôpitaux ou au sein d’un réseau domestique. Tout repose bien évidemment sur les installations téléphoniques existantes et elle permet d’établir des connexions réseau à haut débit.
Pour son déploiement, à la racine du réseau téléphonique vous trouverez un boîtier répartiteur et au niveau de chaque prise de téléphone sera adjoint un boîtier client ou modem VDSL, le tout sera bien évidemment connecté par une prise RJ45.
Le VDSL peut également venir raccorder deux points distants. Pour réaliser cette technique appelée « pont VDSL », à l’extrémité du fil téléphonique, on viendra utiliser une installation basée sur une interface serveur. Le connecteur RJ45 reliera chaque boîtier à un réseau Ethernet. Cet usage demande l’emploi du VDSL symétrique. La distance maximale entre les deux points peut atteindre jusqu’à 1, 5 km avec un débit de 5, 10, 15, 18 ou 34 Mb/s suivant l’intervalle qui les sépare.